200kms de l'Ariège à l'Aude et limite Pyrénées Orientales
En ce lundi 19/5, j'avais projeté de me faire un 200kms en bike, bien sûr, pour essayer de compenser celui d'avril que je n'avais pas fait malgré que mon ami @PH_O m'avait dit, à juste titre, que le temps perdu ne se rattrapait jamais. Et comme je l'avais précisé dernièrement, ce genre de rando, me permettait de découvrir de nouveaux coins de la région. J'avais planifié auparavant le parcours sur openrunner et j'avais invité mon ami @PH_O à m'accompagner, mais malheureusement, cassé, mort comme il me le précisait le dimanche soir, rentrant de son escapade de montagne, il déclarait forfait. Bien dommage car c'est toujours agréable de rouler à deux et surtout plus sécurisant quand on va sur des routes où on ne voit pas l'ombre d'un automobiliste. Mais je persistais pour partir ce lundi matin à 7H5 sous une température de 7°. Bien sûr avec sac à dos et équipement un peu habillé. Je jouerai le streep-teaser en cours de route , je prévoyais un arrêt, même court, tous les 50kms car je trouvais que c'était un bon compromis.
Direction Quillan pour aller un peu plus loin et là, ce serait une vraie et agréable découverte pour moi.
Mais tout d'abord, je parcourais des routes que je connaissais depuis longtemps : Arignac, récupération de l'ancienne N20 par Mercus, Charmille, St Paul de Jarrat et route pour retrouver Lavelanet. Petite bosse pour franchir Nalzen avant d'avoir parcouru un faux plat montant. Eh oui, Alex, il faut parfois les parcourir pour arriver à son but.
Pas mal de circulation car j'étais aux heures où les gens partaient à leur travail. Mais en roulant en solo, je n'avais pas trop de risque.
Lavelanet, Kms 30, j'allais m'orienter vers Quillan et trouver une route plus calme. Une belle descente m'attendait, histoire de reprendre mon souffle.
L'Aiguillon, cité de la fabrication des peignes en corne, très heureux pour les personnes ayant des cheveux électriques.
Je commençais à avoir chaud mais j'avais décidé de faire un stop au kms 50n et à ce moment-là, j'enlèverai mes manchettes.
Bélesta que connait bien mon ami JP après l'avoir traversé l'an passé avant de se diriger vers Montségur. Mais moi, j'allais prendre la route en sens inverse, direction Quillan.
Eh oui, on pourrait se tromper car ce n'est pas un col mais seulement un village au beau milieu d'une montée. Un peu plus loin, il y avait une direction pour visiter une ferme à papillons vivants. Et cela allait monter un bon moment.
Au beau milieu de la montée, je franchissais le département suivant de l'Ariège : l'Aude. Le paysage allait être bien différent.
Puivert, lieu de départ de la randonnée de l'an passé de JP37. Un château, Alex, mais je ne sais pas s'il est cathare, en tout cas, j'allais me trouver dans la région qui a été envahie par cette confrérie. Et le soleil commençait à pointer sérieusement son nez.
Un col, bien différent que celui qui existe en Ariège avant le plongeon sur Quillan sur pas mal de kilomètres. J'arrivais au kms 50 et je faisais une pause comme prévu. J'en profitais pour enlever mes manchettes. Un cyclo me saluait en passant.
Petit coup d'oeil sur la ville que j'ai traversé nombre de fois pour me diriger sur Axat et traverser les gorges de l'Aude. Mais ce n'était pas mon objectif cette année. Mais je n'étais qu'au début de la descente.
J'arrivais dans le centre de Quillan et j'allais me diriger à gauche en direction de Limoux. Je savais que je devais prendre la département D109 pour me diriger vers St Louis. Et la montée allait commencer pour 14kms d'ascension. Déjà le vent violent se faisait sentir. La montée était tortueuse et je restais plus ou moins planté quand j'avais le vent d'autan en pleine face au détour d'un virage.
J'avais aussi la vision sur la vallée entre autre sur le village de St Julia de Bec. Et le paysage allait totalement être différent sur celui que j'avais eu jusqu'ici.
Vision du village de St Louis et ma première approche avec le Pic de Bugarach. En contre-bas, la route que j'aurai pu prendre si j'avais voulu suivre le circuit prévu mais un col était annoncé et je préférais le monter. Je ne serai pas déçu.
Le col de St louis s'offrait à mes yeux avec le passage éventuel dans l'autre département des Pyrénées Orientales mais ce sera pour une autre fois. Quelques touristes en quête du superbe paysage.
Après une descente rapide sur une route étroite, l'intersection de la route que j'aurai dû prendre. 9kms m'attendaient pour rejoindre le village de Bugarach.
Le village était en vue et le paysage magnifique.
J'allais m'approcher du Pic par une route qui serpentait en montée, bien sûr. Je savais que j'arrivais de kms 100 donc de la pause pour le repas du midi.
Et après une nouvelle descente, j'allais me retrouver vers Le Mas avant de retrouver Rennes les Bains, lieu de ma pause alimentaire.
J'allais me retrouver sur une route où des gorges sillonnées et où coulait Sals.
Un banc au soleil s'offrait à moi à l'entrée du village, tout près d'un terrain de camping.
Je n'étais pas loin de la Fontaine des Amours. La cure devait être au centre du village. Mais pour l'instant, je savourais mes sandwichs, mon coca et ma banane. De quoi me remettre sur la bonne route, en pleine forme car le vent fort de face m'avait cassé un peu.
Vingt minutes après mon arrêt, je repartais en faisant le tour du village pour prendre quelques dernières photos, entre autre celle où se trouvait le lieu de cure. Le village semblait bien tranquille.
A la sortie du village, j'apercevais les vestiges de l'ancien lieu de la cure.Juste le temps de prendre et je repartais. Je m'étais allégé au niveau vêtements car la chaleur commençait à être là. Mon compteur annonçait 27°. Le vent était plus à ma faveur. J'allais en direction de Couiza.
Mais avant, un site assez admirable de Rennes le château. Alex avait dit vrai : Il y a des châteaux dans l'Aude.
Je ne pouvais prendre un autre cliché du site plus caractéristique d'une abbaye.
Après avoir traversé la route qui mène à Limoux, je me retrouvais dans un paysage tout autre. Les plans de vigne pour la Blanquette de Limoux qui était la principale culture dans la région. 14 kms m'attendaient pour arriver en haut du Col des Tougnets. Le pourcentage n'était pour autant pas trop élevé.
Tout au long de la montée, je pouvais voir à droite des cabanons en pierre pour les viticulteurs et en contre-bas des mas.
Je traversais deux villages entre autre Rouvenac où j'essayais de trouver le bon angle pour respecter la vision pour JP37! Mais il me restait 7kms pour arriver en haut du col. Heureusement que le vent ne m'était plus contraire.
Petit coup d'oeil sur la vallée que je n'allais plus voir de ce côté mais 15kms d'ascension m'attendaient encore.
Seul col répertorié et j'allais filer à gauche ma montée qui était un peu plus pentue.
Le mas de Piquolordi où de magnifiques chevaux paissaient et toujours cette vue magnifique mais cette fois-ci en direction de Limoux. Et après je me retrouvais sur une route étroite forestière mais en bon état. J'allais en direction de Chalabre.
En descendant, j'appréciais la vue sur les Pyrénées. J'avais par ces trois regards fait une observation à 360°. La descente était rapide jusqu'au col de St Benoit. Au bout, aucune direction mais avec le sens de l'orientation, je comprenais qu'il me fallait aller à gauche. Je croisais des cyclos isolés que je ne manquais pas de saluer car si je descendais tambour battant, eux s'escrimaient dans la montée.
Chalabre, ville un peu plus importante, j'allais filer vers Laroque d'Olmes qui n'était qu'à 20kms mais je commençais à avoir quelques problèmes : des échauffements sous les pieds. Quelques cyclos en sens inverse. J'avais pratiquement le vent dans le dos donc je lâchais un peu les chevaux malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir.
A Ste Colombe s/l'Hers, je faisais le plein de mes bidons car la chaleur était vraiment là. Et j'avais encore quelques bosses à monter.
Et j'allais revenir en Ariège.
Dernier cliché d'église pour JP 37, le Peyrat. La Bastide s/l'Hers et Laroque d'Olmes n'étaient plus qu'après cette montée que j'avalais assez facilement. Pas de possibilité de m'arrêter pour boire un dernier verre car le bistro était fermé. Nous étions lundi! C'est ça la province. Rappy où je faisais une pause pour me remettre un peu de mes pieds qui me faisaient souffrir. 16kms pour arriver à Foix où un superbe embouteillage se faisait sentir à l'entrée de la ville. Je sillonnais à travers les voitures. Et il ne me restait 20kms à faire en passant par Mercus, Arignac, la route du départ en sens inverse. 17H15' je finissais ma randonnée.
Résultat 200kms pour 9H30' de route et 2460m de dénivelé avec une grosse partie avec le vent de face.
Cela aura été une belle randonnée, à faire peut-être une prochaine fois avec mon ami @PH_O qui ira peut-être mieux.
Prochain gros objectif : la rencontre avec mes amis de Velotrainer.