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Quand il faut jouer avec la météo....

Publié le par lariegeoise

En ce mardi matin, j'avais décidé de faire un parcours qu'avait projeté de faire le club dans les prochaines semaines. Il n'était pas trop long et cela me convenait car le jour commençait à se lever de plus en plus tard. Mais je le ferai en solitaire comme à chaque fois dans la semaine. Et en plus, il allait dans la vallée. Mais ce n'est pas pour cela que cela ne serait pas bosselé car ici, ça montait toujours un peu. Et en plus, le circuit m'était un peu inconnu. Donc c'était parti à 6H40' pour une sortie matinale.

Quand il faut jouer avec la météo....
Quand il faut jouer avec la météo....

Montée par Arignac contrairement à ce que je ne faisais plus depuis un moment pour replonger sur Mercus pour rejoindre l'ancienne N20. St Paul de Jarrat par La Charmille pour rejoindre Celles que je traverserai à droite de la route de Lavelanet.

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Je prenais la montée du col de Lauze sur 5 kilomètres qui était à un peu plus de 6% de moyenne. Il n'y avait pas mal de gravillons suite aux orages qu'il y avait eu ces temps derniers. Arrivé au village de Freychenet. J'étais accueilli par deux chiens bien dociles. J'allais prendre une route que je n'avais jamais franchie. Pas terrible d'ailleurs au niveau état car je n'osais pas me lâcher au niveau vitesse car je devais éviter assez souvent des trous. Dommage car la route était assez agréable et était longée par un cours d'eau.

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Une pente assez verticale me permettait d'arriver dans le centre du village de Nalzen, côté que je n'avais jamais franchi, et ça me permettait de voir cette église que je n'avais jamais remarquée. Au centre, je retrouvais la route de Foix/Lavenalet. A droite toute pour rejoindre Lavelanet que je traverserai pour rejoindre Laroque d'Olmes.

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Laroque d'Olmes en allant sur Mirepoix, j'allais tourner à gauche au dernier rond point après le village. J'allais une fois de plus sur une route qui m'était inconnue. Intéressante par deux belles bosses et une toute bien tranquille même si elle était assez étroite.

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Esclagne, Pradettes, deux petits villages bien tranquilles. J'allais prendre la direction de Mirepoix par Limbrassac pour espérer arriver au village de Maperolles. Mais aucune pancarte pour me le préciser.

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J'atterrissais au village de La Bastide de Bousignac et c'est là que mon sens de l'orientation allait me jouer des tours. Bref, déjà dans un premier temps, je voyais que le château de Lagarde n'était pas loin et je décidais d'y retourner en espérant prendre un meilleur cliché. Peine perdue! Bref je revenais sur mes pas. Et je me décidais de revenir sur mes pas à partir de La Bastide pour rejoindre St Julien de Gras Capou où je devrais retrouver ma route qui devait être en direction du col de Py.

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Je prenais la route pour arriver à Mazerolles qui n'était pas terrible non plus et j'avais droit à deux passages de gué. A Montcabirol je me faisais agresser mais c'est certainement un bien grand mot, par deux chiens qui voulaient garder leur maison. Et l'intersection avec la route Besset/Vira, je me demandais quelle direction prendre. Bref, j'eus le plaisir d'apercevoir un groupe de cyclos qui venait dans ma direction. Je les interceptais et leur demandais la direction du col de Py. Ils y allaient puisqu'ils étaient de St jean de Verges. Il roulait style sénateur quoique le plus ancien roulait encore pas mal. Dans la bosse, nous devions nous arrêter pour attendre les deux autres compagnons. Senesse de Senabugue, Engraviés, j'allais les quitter ne voulant ne pas rentrer trop tard mais j'étais sur la bonne direction. Donc je pouvais partir en solitaire.

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Quelques cols sur la route qui allaient me permettre d'obtenir un peu de dénivelé dans ma sortie. Merviel, Le Bousquet, je m'approchais du col de Py comme je le souhaitais mais déjà la route ne m'était plus inconnue.

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Col de Py, maintenant il ne me restait plus que 25kms avant d'arriver à mon domicile. Je plongeais sur Foix où je ne prendrais pas de cliché, le château n'étant plus un inconnu pour vous. Montgaillard, Mercus, Tarascon et la montée de 4kms vers Bedeilhac. 12H15' j'étais à la maison pour boire une boisson pétillante.

Résultat de la sortie : 130kms pour 1580m de dénivelé ce qui n'était pas mal pour une sortie en plaine.

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Jeudi matin, le soleil était annoncé par météo france et dehors la lune brillait encore. Donc je décidais d'aller faire un parcours du club comme assez souvent ces temps derniers mais en solo bien sûr. Il mentionnait 100kms depuis Tarascon et il indiquait un circuit en plaine, ce qui me convenait parfaitement, quoique ici en plaine, ça monte aussi. Donc j'allais jouer entre bosses et vallées. Simplement j'envisageais de faire un petit détour au niveau de Foix pour être plus tranquille. Mais mal m'en a pris car j'allais m'allonger en définitive de 40kms.

Donc 6H40', le jour commençait à peine à se lever et je partais la fleur au fusil en direction de Foix en passant par Tarascon. Bompas où la petite reine était à l'honneur depuis un petit moment, Mercus, Montgaillard et j'arrivais à Foix où il n'y avait pas grande circulation. Je partais vers mon détour prévu par Vernajoul. Un circuit que doit bien connaître mon ami Patrick. Et j'avais droit à ma première véritable montée. Je passais à côté de l'église de St Volusien où il y a des concerts d'orgue, tous les vendredis en fin de matinée pendant l'été.

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Je partais en direction de la rivière souterraine de Labouiche que connait Joël. Je m'arrêtais à l'entrée pour enlever mon coupe vent car il faisait 13°. Je restais avec mes manchettes longues toutefois. Mais il y avait un petit vent contraire. J'en profitais pour faire une pause technique pour être plus léger pour les prochaines grimpettes. Et je repartais en ayant un regard pour cette ancienne gare SNCF achetée par des touristes qui a été transformée en résidence secondaire. Maintenant une superbe voie verte a été mise en place pour le plaisir des cyclos, marcheurs et promeneurs.

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Baulou, j'arrivais à mon premier col signalé le Pas du Portel. Oh pas très haut mais ces bosses à répétition faisaient tout de même du dénivelé. Loubens et j'arrivais au croisement avec la route d'Artix par où je passerai en revenant. J'avais rencontré quelques cyclos isolés. Mais j'avais déjà parcouru une quarantaine de kilomètres. Rieux de Pelleport où la fille de mon ami Eric habite. Mais je n'ai toujours pas eu le plaisir de la connaître. Il doit me la cacher! Lol! A droite toute, pour aller vers Varilhes.

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Varilhes étaient en fête cette semaine et ici, cela dure en général quatre jours. Il y en avait plein dans la région en période d'été. Et ils font toujours des repas permettant aux habitants de se retrouver pendant la fête locale. Direction Dalou mais j'allais tourner à gauche après être passé au dessus de la quatre fois de Pamiers/Tarascon.. St Félix de Rieutord, je tournais à droite au centre du village pour prendre la direction des Pujols en passant par Caussou. Mais pas grand monde dans les rues. Les villages se réveillent en général tranquillement. Et puis ces fils électriques qui pendent, pas terrible. L'ERDF en ce moment fait le travail de les enterrer. Une bonne chose pour le paysage.

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Une fois sur les hauteurs, je jetais un coup d'oeil sur la chaîne des Pyrénées qui était encore dans les nuages. Elle y restera toute la journée car en ce moment, le soleil était encore très timide pour un été.

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Les Pujols où il y avait un terrain d'aviation, bien utile pour les avions du 2ème RIMA, basé avant Pamiers, mais aussi pour des avions de plaisance. Je traversais la route de Pamiers/Mirepoix où là, il y avait de la circulation. St Amadou, je croisais un groupe de jeunes cyclos qui ne manquait pas de me saluer.

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La Bastide de Lordat où il y a une fontaine dont l'eau est potable. Toujours utile pour les cyclistes. J'étais au kilomètre 80. Donc je savais que je dépasserai largement le chiffre des 100kms prévus. Je pensais que la fois prochaine, j'éviterai les détours! Je prenais la direction de Pamiers que j'allais traverser pour prendre la bosse envisagée.

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Montée de Vicaria qu'avait empruntée les coureurs du TDF 2014 mais que je la connaissais bien puisque j'avais logé de multiples fois chez mon beau-père de son vivant. Petit coup d'oeil, une fois en haut sur la ville dont l'usine principale travaille pour EADS. Donc la ville qui est la sous-préfecture de l'Ariège est assez dynamique. Descente sur Escosse que j'aurai peut-être dû éviter pour aller directement en direction de Madière et Pailhès que là encore Patrick connait bien. A l'intersection, je prenais la direction de St Victor Rouzaud pour arriver à Rieux de Pelleport que j'avais traversé en début de circuit.

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Auparavant petit coup d'oeil sur la vallée me rendant compte que je faisais bien un parcours en petite montagne est vallée. A Rieux de Pelleport, je prenais la route en sens inverse de celui que j'avais pris le matin. Vernajoul, Foix, il ne me restait que 20kms à accomplir. Je dépassais quelques cyclos circulant en sénateur. J'appuyais sur les pédales pour ne pas rentrer trop tard pour le repas du midi. La température était de 25° et j'avais fait une moyenne de 24,6kms/H ce qui n'était pas trop mal.

Résultat de la sortie : 140kms pour 1360m de dénivelé. Ce qui voulait dire que même en plaine, on fait toujours du dénivelé.

Prochaine sortie prévue samedi matin avec le club puisque le beau temps devrait être encore de la partie.

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Samedi matin, journée de la sortie club mais comme plusieurs fois, je n'allais pas y participer car le temps n'était pas vraiment idéal. Plafond bas dans les montagnes et comme le circuit était prévu dans les sommets, je n'étais vraiment pas motivé d'y participer et en plus il y avait un petit crachin comme à chaque fois que les nuages sont accrochés à la montagne.

Mais que cela tenait, je prévoyais de faire la sortie en solo l'après-midi. Pas tellement mon truc pour autant, car je n'aime pas rouler sur la digestion d'un déjeuner. Il y aurait deux cols à l'actif et c'était un circuit que j'avais fait de multiples fois. Bon, j'allais faire le circuit le plus court. Et le soleil timide existait! Ou presque.

Départ vers Tarascon où il y avait toujours autant de circulation en cours de journée puisque je me trouvais sur la route menant à l'Andorre mais aussi sur tout le parcours. Et oui, c'était la période touristique. Et vous comprenez pourquoi je préfère rouler le matin!

Direction Vicdessos à la sortie de la ville, à droite toute! Il fallait dire qu'il y avait des fêtes dans toute la région. J'allais même croiser les participants du trail d'Auzat. Franchissement des trois premiers kilomètres assez difficiles puisqu'ils ont à plus de 8% de moyenne, pour retrouver un pourcentage moindre. 12kms étaient à franchir depuis Vicdessos.

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Je pouvais voir à l'occasion d'une ouverture d'un champ ce qu'il ma restait à parcourir pour arriver au sommet et très vite, j'allais retrouver des pourcentages plus conséquents aux alentours de 7%. Mais aussi des voitures, voire des camping-cars. Imaginez quand vous croisez ce genre de véhicule par ces routes. La température avait largement baissé puisque je voyais 15° sur mon compteur. Je n'avais pas emmené mon coupe vent pour la descente et j'espérais bien ne pas avoir froid.

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Il y avait des cascades partout après toute la pluie qui était tombée ces temps derniers. Et aussi pas mal de voitures arrêtées de randonneurs. Il y en avait même qui partaient en ballade à 15H de l'après-midi. Pas vraiment le truc à faire car dans les Pyrénées, le plafond des nuages descend vite. Et c'est comme cela que certains sont recherchés par des hélicoptères. Une certaine inconscience, non?

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Petit coup d'oeil sur la vallée que je venais de quitter et c'est là qu'on se rend compte de l'effort qu'on a dû faire pour en arriver là. Les estives des vaches étaient tranquillement en train de brouter. Juste le temps de prendre le cliché avant de replonger dans la vallée. Je mettais mon grand plateau car j'avais bien 15kms de descente. J'espérais ne pas avoir froid car j'avais un peu transpiré et je n'avais pas mon coupe vent.

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J'étais passé à côté d'une cabane de berger où ils étaient tous attablés autour d'un bon repas. Bon, la chaleur n'était pas là. Quelques chardons rouges bordaient la route mais surtout pas de vaches au milieu de la route. A croire qu'elles avaient décidé de laisser tranquille les touristes.

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Au premier virage, je m'arrêtais auprès de parapentistes qui prenaient leur envol. Je commençais à apercevoir la route de l'autre vallée. Ils étaient là pour une fois car dans la semaine, je ne les voyais jamais. Il fallait dire que je passais toujours le matin de bonne heure.

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C'était un groupe d'une école de parapente. Certains descendaient à deux sur le même parachute. Belle sensation! Un camion partait à leur rencontre dans la vallée. Moi, je me contentais de faire avec mon vélo.

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Dernier regard sur leur descente et sur les premiers virages de ma descente de cycliste, et je poursuivais mon chemin.

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L'étang de Lers où pas mal de pêcheurs étaient arrêtés. David, on ira en face pour notre ballade de jeudi pour partir sur le côté gauche et enfin plonger dans la vallée d'Aulus. 10kms plus loin. Je dépassais une voiture qui ne descendait pas assez vite à mon goût. Il fallait dire que j'atteignais la vitesse maxi de ma sortie de 64kms/h. J'arrivais à Massat qui serait le début de ma seconde montée de l'après-midi. 12,5kms d'ascension à 6% de moyenne, ce qui ne se monte assez facilement. Plus facile pour moi quand je n'ai pas fait trop de montée de col. Ca bougeait aussi dans le village. A gauche, je pouvais partir dans la vallée de l'Arac, allant sur St Girons.

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Au kilomètre 8, je pouvais commencer à apercevoir le sommet du col de Port mais les nuages étaient encore là. Mais pas de cyclo cet après-midi. Jeudi, nous reviendrons par cette bosse pour plonger sur 13kms pour rejoindre notre point de départ. Mais attention au kilomètre 12, il y aura une surprise. Donc bien faire tourner les jambes dans la descente pour éviter certaines crampes.

Vers 17H, j'arrivais à mon domicile pour prendre un bon goûter pour me remettre de ma sortie.

J'avais parcouru 78kms pour 1650m de dénivelé avec une moyenne acceptable pour moi de 20,6kms/h car dans les bosses, je suis moins performant que les jeunes!

Après une bonne douche, j'étais prêt pour partir au repas de la fête du village.

Prochaine sortie prévue lundi matin avec un tour vers le Mas d'Azil. Il a raison de dire Jean-Michel que le paysage va me paraître fade quand je vais revenir dans la Seine et Marne, tant les sites que je gravis, sont splendides.

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J
Ce qu'il y a de bien par chez toi, c'est que tu as des cols à plus de 1000m et d'autres en dessous, cela peu permettre à un néophyte comme moi de pouvoir s'acclimater à l'altitude. Beau kilométrage pour la saison (l'automne lol). Profite bien des derniers moments ici la SM t'attend. Par contre, si je viens un jour en Ariège, ne m'attends pas dans les descentes, car 64km/h, trop peu pour moi, je préfère user mes patins de freins, si il faut j'en prendrais un jeu de rechange.
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J
Ça s'arrange, doucement mais sûrement, cet après-midi j'ai réussi à emmener Marie Jo pour faire 1h15 de marche, elle a aimé, il y aura donc une suite, par contre pas de course à pied, elle n'aime pas.
L
C'est avec grand plaisir que je te ferai connaitre la région si tu y viens. Pour sûr qu'il y a de quoi faire. Même pour des ballades tranquilles avec MJo. Pour la vitesse dans les descentes, c'est parce que je connais bien les parcours car dans l'inconnu, je suis plus prudent. Et j'en découvre encore. Et il y a vraiment des endroits plus que sympa.Pour sûr que je vais attaquer le dernier mois en Ariège mais j'aurai cette année connu plein de gens nouveaux , amoureux comme moi du vélo. Même sur internet, on me demande de venir rouler avec moi. Je te dis, je vais devenir guide touristique! Et toi, tu vas mieux?