Entre deux orages........
En effet depuis trop de journées, nous étions soumis aux orages violents sur la région. En conséquence, difficile de rouler dans de bonnes conditions et surtout de ne pas être envahis par des nuages bas lors de notre périple. Bref, je réussissais à glisser deux sorties au sec. A commencer par mardi matin. J'avais envisagé de faire de quelque chose de court après le grand périple que j'avais fait avec mon ami Nicolas.
Donc 6H30, direction Arignac, pour essayer deux bosses comme dirait mon ami Patrick, Roquefixade et le col de La lauze. La route était encore bien humide, toujours après l'orage qu'il y avait eu la veille. Mercus et je retrouvais l'ancienne N20 pour rejoindre Foix. Traversée de Montgailhard qui était toujours aussi calme à cette heure.
A l'approche de Foix, je commençais à discerner son château mais au rond point, en dessous de l'entrée du tunnel de la A20, je tournais à droite pour partir en direction de Roquefixade. La route assez tranquille allait s'élever tranquillement avant d'atteindre un bon pourcentage quand j'allais arriver dans la partie boisée.
En m'élevant, j'allais traverser quelques villages en pouvant apercevoir la vallée et les massifs de la région de Foix. Mais je n'étais pas là pour flâner en admirant le paysage. Quelques chiens aboyaient à mon passage comme très souvent en pleine campagne.
Quelle belle vue devait avoir cet habitant quand le ciel devenait clair. Parfois il y a des lieux qui font rêver. Passage par des croisements dont les routes permettaient de retrouver la route principale Foix/Lavelanet. Mais pour l'instant mon but était de remonter en direction de Roquefixade.
Et très vite, j'allais l'apercevoir ce fameux château perché sur un pic. Comment faisait-il pour y arriver? A un moment, j'avais la vision des deux châteaux cathares. Dommage que le vrai soleil n'était pas de la partie.
Derniers efforts pour arriver au village avant de basculer pour retrouver la route de Lavelanet mais que j'allais très vite quitter pour reprendre la direction de Villeneuve d'Olmes pour me diriger à droite jusqu'à Montferrier. Je laissais à gauche, à l'entrée du village, la montée vers Montségur. Ce serait pour une autre fois.
Et j'allais attaquer la montée vers le col de La Lauze dont les pourcentages étaient assez sévères au départ en traversant le reste du village. Et à droite toute pour un passage assez boisé. Pas mal de gravillons mais après les orages passés, rien d'anormal.
Un petit passage par des virages assez étroits mais il n'y avait que quatre kilomètres à monter pour arriver au sommet. Très vite, je pouvais le voir. Le sommet était à une altitude inférieure à 1000 mètres. Les vaches paissaient tranquillement dans les prés.
Un tracteur fauchait l'herbe dans la montée, me ralentissant quelque peu. En regardant en arrière, je ne pouvais apercevoir Montségur comme à l'habitude, tant il y avait des nuages bas en ce moment conséquent des orages de la veille.
J'arrivais au sommet et je pouvais voir la route qui cheminait pour me ramener à Freychennet. J'allais longer la montagne. Donc une descente en toboggan où il faudrait relancer assez souvent. J'allais croiser quelques cyclos.
Et lors de ma descente vers Celles, j'allais croiser la route avec un troupeau de moutons qui devait retrouver une autre estive. Bon, inutile de vous dire que j'allais mettre le pied à terre.
En tête un berger et deux ou trois chiens et en fin de troupeau, le même effectif. Cool la vie! Au loin je pouvais apercevoir la route que j'allais devoir parcourir pour arriver un peu plus bas.
Et toujours cette descente sympa. Tiens une maison isolée qui plairait bien à mon ami Eric. Comme quoi, il y a toujours des endroits rêvés!
Freychennet n'était plus qu'à quelques encablures et j'allais descendre à fond sur Celles par une route assez tortueuse et pleine de gravillons. Tiens des gens de l'EDF qui devait réparer quelques lignes qui avaient dû souffrir lors des orages.
Très vite je me retrouvais à Celles où j'allais retrouver la route de Lavelanet et Saint Paul de Jarrat. Je n'avais plus qu'une vingtaine de kilomètres à parcourir à partir de la Charmille.
Une grande ligne droite m'attendait pour rejoindre Tarascon. Quelques cyclos passaient. Un essayait en me dépassant. Je n'essayais pas de le suivre. Puis montée sur Bedeilhac. 4 kilomètres de bosse.
Fin de la sortie : 84 kilomètres pour 1400m de dénivelé.
Jeudi matin, victoire, le soleil était là et j'allais pouvoir mettre le nez dehors. Changement d'orientation car j'aime toujours autant changer de parcours. Direction Foix, bon là rien de nouveau et je voulais essayer de faire une modification de montée des deux bosses dont celle à 13%! Le soleil se levait gentiment. Il fallait dire qu'il était 6H. Mais déjà quelques voitures. Des gens qui partaient au travail! Mais dès que je prenais la direction d'Arignac, j'étais bien seul. Lever du soleil au dessus de la retenue d'eau de Mercus mais pas de skieur nautique. Et oui, il était un peu tôt. Bon la bosse prévue était montée avec le petit plateau et j'avoue que je montais plus facilement sans trop m'exténuer.
Après ça descendait bien et miracle, j'allais croiser la route d'un jogger matinal. Et qui c'était? Mon ami Patrick de Foix que je n'avais pas vu depuis l'an passé. Il rentrait de sa sortie sportive. Un peu de parlote et CR des sorties futures. Bref, on comptait bien se retrouver, entre autre à la Mountagnole! Mais très vite je prenais mon circuit prévu : un petit parcours comme disait Patrick!
Mais je pense qu'il reverra sa copie!
Ayant quitté Patrick à Ferrières, j'arrivais rapidement à Foix et j'apercevais le château qui profitait des premiers rayons de soleil. Je passais au dessus du pont qui menait en direction de St Girons. J'envisageais d'aller jusqu'au col Del Bouich. Déjà je me retrouvais dans la région classée de l'Ariège.
Un peu plus de 5 kilomètres à monter mais c'était une qui se faisait en douceur mais par contre un peu de circulation. J'avais prévu de rejoindre les environs de La Bastide de Sérou par des circuits internes comme il y avait des travaux entre Montels et La Bastide et puis cela me ferait découvrir d'autres horizons. Après le col, sur quelques kilomètres avant de retrouver une route qui m'amènerait jusqu'à Serres sur Arget. Cela remontait un peu mais la route était sympa par contre pas en très bon état. Heureusement que la veille, j'avais changé mon pneu arrière qui était déjà bien entamé par quelques coupures.
Je n'étais pas déçu par le paysage avec le lever du soleil. Un peu plus haut, j'imaginais la montée du Prat d'Albis. J'y irai certainement mais peut-être après la Mountagnole et quand il y aura un vrai soleil. Après un circuit qui tournait assez avec des montées et des descentes passant sur différents petits ponts. Il y avait quelques voitures. Et j'arrivais au centre de Serres mais j'allais revenir sur mes pas pour retrouver Alzen qui me ferait ramener sur la route initiale de la Bastide que je voulais prendre.
Une belle bosse m'attendait jusqu'à Alzen mais sur une route sympa que j'avais empruntée l'an passé en sens inverse. Et même après le village, il fallait donner un dernier coup de rein avant de descendre. Circuit à conseiller à mon ami Philippe qui ne veut pas en faire trop avant l'Ariégeoise.
Et là, belle descente sur la route de Nescus. Assez tortueux comme parcours et pas mal de gravillons donc la prudence était recommandée. Une pensée pour mon ami Nicolas qui n'aime pas ce genre de circuit. Au loin et dans un virage, je pouvais deviner La Bastide de Sérou car le village était encore entouré de nuages bas. De quoi étonner mon ami Joel!
Une fois dans la vallée, un passage plus calme de récupération où j'allais rencontrer même une biche qui était tranquillement sur la chaussée, mais pas le temps de pouvoir la prendre en photo. Un beau spectacle! La nature est tout de même belle. Passage à côté de la colonie de vacances de la RATP. Comme quoi ils connaissent l'Ariège.
Estaniels et déjà les routes se séparaient pour trouver celle qui allait m'emmener vers le Col des Marrous. Les pourcentages commençaient à être intéressants et le village que je venais de quitter semblait être bien petit.
Sentenac de Sérou allait être très vite atteint. Je devais faire attention car sur cette route étroite des voitures passaient. Difficile en descente. Un paysan arrangeait son jardin mais quel isolement en ces lieux.
Au loin j'apercevais un autre village isolé Esplas de Sérou. On se demande comment des gens pouvaient vivre dans ces endroits isolés. Un croisement qui me conseillait à filer à gauche pour aller sur le col de Marrous. Et dire qu'une année, j'étais monté jusqu'au Portel en compagnie de mon ami Joel mais sous la pluie. Comme quoi, un belge, ça peut emmener la pluie.
Et ça continuait à monter mais c'était bien agréable sur ces routes boisées. 12 kilomètres avaient été parcourus pour arriver en haut du col. Et là aussi, cet hotel des myrtilles! A droite, on pouvait continuer à monter en direction du Portel. Route que prendront les cyclos de l'Ariégeoise.
Et quinze kilomètres de descente pour rejoindre Foix. Pas mal de cyclos montaient, peut-être pour s'entraîner. Un salut sympa au passage à côté de chacun d'eux. Facile quand on descend! Et une fois en ville, j'allais reprendre le circuit habituel, me restant 20 kilomètres à accomplir.
Dernier regard au château de Foix dont on ne se lasse pas.
105 kilomètres parcourus pour 1904m de dénivelé. Une petite sortie comme dirait Patrick!