Dernière sortie avec mon ami ariégeois Didier pour 2015
Et oui, tout à une fin et j'avais décidé avec mon ami Didier de faire un dernier tour de piste ensemble avant ma remontée sur la RP. Un autre cadre s'offrirait à moi, bien loin de ces belles montagnes que j'appréciais toujours même en hiver même si je ne pouvais franchir les sommets à cause de la neige.
Mais auparavant j'avais dû changer mon pneu arrière qui était bien entamé et la prudence étant de mise, je l'avais fait sans problème. Je m'étais même lancé à tester un 700X25 car mes amis cyclos m'avaient dit que c'était beaucoup plus confortable à l'usage. Et effectivement, cela l'était.
Pour mon compteur, la pile m'avait lâché mais bizarre car je l'avais changée dans les jours précédents. A croire que j'avais la scoumoune mais bien loin de celle qu'avait mon ami Nicolas qui n'avait plus de vélo suite à sa chute.
Bref, 13H15, je dévalais sur Tarascon pour rejoindre Didier sur le parking de l'espace Mitterand. En descendant je pouvais encore apercevoir la neige sur les sommets mais la route était de bonne qualité. Pas de verglas car avec la température qui montait dans la journée, le risque était limité.
J'arrivais en même temps que Didier sur le parking. Je lui avais signifié le circuit que nous allions faire sur Strava. Il n'avait pas vu que j'avais envisagé de faire les deux bosses d'Amplaing si redoutées en début de parcours avec ses 13%. Nous allions passer devant son domicile et il ne tardait pas d'appeler sa belle pour avoir droit à ses bravos lors de notre passage. Direction Arignac pour passer de l'autre côté de l'Ariège, le cours d'eau. Mercus en vue et Amplaing et ses deux bosses s'offraient à nous.
Après ce passage moins difficile dans ce sens mais toujours un endroit où il fallait s'arracher, nous arrivions à Génibat où nous avions la belle fille de l'Ariège qui allait nous applaudir à bâtons rompus lors de notre passage. Nous ne pouvions après qu'appuyer fortement sur les pédales. Tarascon n'était plus loin. Et une fois que nous avions passé ces bosses, c'était très roulant. La chaussée était toutefois assez humide et ce qui nous confortait dans notre décision de rouler l'après-midi.
A la traversée de la ville, je recommandais à Didier de rester l'un derrière l'autre comme il y avait toujours un peu de circulation et des piétons qui ont la priorité pour traverser aux passages cloutés. La vue du château n'allait pas freiner notre allure. Direction le col des Marrous! Mais non on n'irait pas jusqu'à là.
Et déjà une première véritable bosse s'offrait à nous . On pouvait discerner les villages perchés sur les hauteurs. Les arbres avaient pratiquement perdus leurs feuilles. Je précisais à Didier qu'il y avait une chose amusante dans la région, c'était que les plaquemissiers restaient avec leurs fruits, les kakis, accrochés à leurs branches car personne ne les mangeait. D'ailleurs, Didier ne connaissait pas ce fruit. S'ils savaient les ariégeois comme c'est bon et rempli de vitamines. Bon, on n'était pas là pour parler nature mais pour effectuer une montée car pratiquement jusqu'à Alzen, nous devrions nous élever.
Nous allions trouver un peu de circulation jusqu'à La Mouline, des gens qui partaient au travail? Peu probable car il était plus de 14H. La Mouline, on tournait à droite pour traverser Serres sur Arget. Et nous allions rouler sur une route nettement plus étroite.
Et nous allions commencer à prendre quelques clichés respectifs pour vous montrer l'effort fourni! Lol! Le temps était assez couvert mais nous ne ressentions pas véritablement le froid. Il fallait dire que nous nous étions vêtus de vêtements longs. La pente n'était pas trop méchante pour l'instant.
Les montagnes s'étaient parées de belles couleurs d'automne. Une bosse de 5 kms environ nous attendait pour atteindre Alzen. L'eau d'un ruisseau descendait gentiment dans la vallée. Des castillons (chevaux) galopaient à nos côtés mais dans leur pré à notre approche. Voilà ce que j'aimais, rouler dans ces endroits tranquilles, profitant de la nature.
Je profitais de l'arrêt de Didier pour revenir à son niveau mais j'allais m'arrêter plus haut pour ne pas rater son cliché. Et puis une superbe descente de montagne allait s'offrir à nous avec des virages assez appuyés où il valait mieux être prudent car la route était assez dégradée. Direction Montels, un village que nous apercevions après la descente.
A la sortie du village, nous apercevions des ruches mais sans les abeilles car elle devaient se reposer, la fleuraison étant terminée à cette époque. Et cette belle vue dans la descente. Nous allions retrouver Montels et la départementale qui allait vers Foix et le col Del Bouich.
Je dévalais la route assez vite, m'arrêtant au premier croisement pour attendre Didier qui était toujours prudent dans les descentes. Mais j'allais très vite m'inquiéter car je ne le voyais pas arriver. Je décidais de revenir sur mes pas et je le voyais très vite en train de changer sa chambre à air. L'automne nous offrait une fois de plus ses charmes de crevaison. Bref, il remettait son vélo en état de rouler très vite. Même une poubelle était là pour récupérer sa chambre abimée. Comme quoi! Et c'était parti car la descente n'était pas terminée.
Et nous retrouvions la départementale venant de St Girons pour partir vers Foix. Là, un peu de circulation et nous restions l'un derrière l'autre par prudence. Nous allions être arrêtés par un feu tricolore à l'origine de travaux. Quelques kilomètres et nous allions tourner à gauche pour retrouver la route qui allait sur Labouiche. Nous allions croiser la route d'un club de cyclos. Petit salut habituel qui se faisait sans problème. Et nous allions dévaler vers Foix. Dans les champs, les vaches broutaient encore mais l'herbe était loin d'être grasse. Il leur faudra attendre le printemps.
Foix, nous allions traverser la ville sans problème pour passer sur l'autre rive de l'Ariège, par une route plus facile et qu'on prenait souvent au retour. Mon appareil photo me donnait des signes de fatigue, donc pas de clichés du château. Il me restait presque 20 kms pour rejoindre mon domicile. Nous allions croiser la route d'un autre cyclo du club qui roulait seul. Roland, Didier me précisait son prénom car je n'avais pas encore capté leurs prénoms à tous, un ancien facteur. Je comprenais pourquoi il était assidu de vélo.
Nous allions longer le cours d'eau comme la voie ferrée. Je quittais Didier un peu avant le parking où il avait garé sa voiture. On se souhaitait de bonnes fêtes de fin d'année et on se donnait rendez-vous début février où je serai en Ariège pour quelque temps avant de retrouver mon nouveau domicile à Toulouse et là, il faudra que j'étudie sérieusement des parcours comme je ne connais pas la région. Mais déjà des ballades en VTT le long du canal du midi. 4 kms pour arriver chez moi en montée m'attendaient.
Résultat du périple : 75kms pour 1246m de dénivelé
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J'y croiserai peut-être mon ami Jacky. Ca fait rêver comme ballade, non?