Randonnée des Rameaux "Souvenir André LAFARGE"

Dimanche 14/4/2019, deuxième rando de l'année, cette fois-ci c'est le grand nord de Toulouse : Blagnac. 7H20', je suis sur place pour partir comme de bonne heure comme à chaque fois. Le fléchage semble bon pour moi, en rouge car je veux faire le grand parcours. Enfin c'est objectif premier. Traversée de la ville à la limite de Blagnac, je reconnais un départ de ma dernière randonnée pédestre et toujours le maître mot, quand il n'y  a pas de flèche directionnelle, c'est tout droit. Les premiers kilomètres ne rendent pas trop car le bitume n'est pas en très bonne condition. Il va falloir faire avec. Direction Blagnac, Beauzelle. Pour l'instant pas de cycliste comme toujours à cette heure-ci.

Ah, ça y est, un premier cyclo me dépasse, ce qui me prouve que je suis dans la bonne direction. C'est assez plat pour l'instant. Fenouillet,  je vais enfin pouvoir sortir de la ville. Les champs arborent les fleurs de colza comme à cette période de l'année. Rien de spectaculaire! Ah, une première bosse, ça me manquait un peu. Cornebarrieu, Taran, là j'ai vraiment quitté la ville mais toujours pas d'avions!

Je ne suis pas loin de Pibrac que j'évite pour partir en direction de la forêt de Bouconne. Je crois reconnaître le tracé de l'an passé avec que j'avais fait avec mon ami Bernard. Dommage, cette fois-ci, il n'était pas là! Enfin d'autres cyclos, l'espoir d'être sur le bon tracé me réconforte. Et pourtant, je vais faire la même erreur que l'an passé, me fiant pas aux bons cyclistes. Et oui, nous sommes dimanche et pas mal de potes roulent de concert. Du coup, je descends jusqu'à Lévignac par erreur, ne suivant pas le bon cheval. Du coup, je pense savoir où je me suis trompé. Et oui, l'homme qui devait donner la direction n'était pas encore sur place à mon passage. Donc après avoir refait la bosse en sens inverse, je file à droite sur de petites routes. Je commence par mettre l'accélérateur!

Après pas mal de virages, j'ai droit à une belle ligne droite  avant d'arriver à Mérenvielle où ce situe le ravitaillement et les cyclos sont nombreux. Normal, c'est le point de rencontre de tous les participants. Et comme d'habitude, je ne m'attarde pas trop, ayant pris un peu de retard par rapport à mon objectif. Un peu de chocolat, de pain d'épice, un verre de coca, puis une vidange du trop plein et je repars. Vais-je faire le grand parcours? Tant pis, je m'y lance car je sais qu'en général, c'est le plus intéressant. Mais il n'y a pas trop d'amateurs. 

Segouriel, Ste Livrade, je commence à remonter vers le nord. Pour l'instant, le fléchage est parfait. Le Castéra, cette fois-ci, je compte bien ne pas me tromper sur le parcours, quoique parfois, j'ai toujours des doutes. Les vraies bosses arrivent mais je n'ai pas trop de mal pour les franchir.

Marnac, Thil, ça y est, les bosses se succèdent et les groupes commencent à être de plus en plus nombreux. Par contre, le soleil n'a toujours pas fait son apparition, me privant d'effectuer de bons clichés. Je commence sur les sommets à voir un peu mieux le paysage. 

Encore quelques bons kilomètres dans la campagne avant d'atteindre Launac et commencer à attaquer le retour vers Blagnac. Je me sens un peu seul pendant encore quelques kilomètres car à Larra, je vais retrouver le circuit commun donc un peu plus de monde.

Tiens, un plan d'eau qui n'est répertorié nulle part et je passe au dessus de la Save qui est le seul cours d'eau de la région.  Roudié, je retrouve de grandes fermes typiques de la région avec le pigeonnier au centre de l'édifice.

Descente en direction d'Aussonne, où je suis dépassé par mon ami Jean-Michel et son club de Blagnac. Un petit salut en passant qui fait toujours plaisir. Il m'invite à le suivre mais je reste dans le même optique : ne pas me mettre dans le rouge.

Là, je rencontre un peu plus de circulation voiture jusqu'à Seilh. Je bifurque à droite pour attaquer mon retour vers Toulouse. Passage au dessus de la Garonne, et là, la fin du parcours me semble assez long mais je me fie à mon compteur pour avoir un repère au niveau kilométrage. Fenouillet, Beauzelle, Blagnac n'est plus loin. Mais ce n'est pas le passage que je préfère.

Toulouse, ça y est, je rentre dans la ville mais en solo cette fois-ci. Encore quelques kilomètres, et je retrouve ma voiture. Appel à mon épouse pour lui dire que je suis bien arrivé et que le retour au domicile en voiture est annoncé.

95kms, 822m de dénivelé en 4H40' mais ce n'était pas la vitesse la plus importante. Simplement voir d'autres routes et d'autres paysages.