Et c'est parti!
Comme tous les ans depuis quatre ans, je passe mon été dans ma montagne ariègeoise pour parfaire ma préparation pour participer à l'Ariègeoise, ou presque, puisque je ne fais que La Moutagnole! Une superbe cyclosportive connue mondialement.
Arrivé la veille de la Seine et Marne, je m'étais décidé de partir au petit matin pour faire un circuit pas trop hard pour démarrer. Le plafond était bas et l'on pouvait voir quelques nuages. Pour information, mon domicile est situé à 646m. Il était 6H30. Eh, oui, la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt. J'allais porter toutefois un blouson long mais j'allais le regretter très vite car la chaleur était là.
Et j'allais descendre à 40kms/h les cinq premiers kilomètres pour rejoindre Tarascon s/ariège. Pas bon pour Cigogne un truc pareil! J'évitais de prendre le circuit par Arignac qui pouvait me faire passer deux belles bosses à 15% sur 500m. Je n'ai pas voulu faire le gourmand!
Direction Mercus qui me faisait emprunter l'ancienne N20 et aussi le circuit de départ de l'Ariègeoise. Pas grand monde pour l'instant et la température était excellente.
Même si la route était belle, les sommets n'étaient pas loin et il allait faloir jouer du petit braquet. Mais j'avais grand espoir d'être à la hauteur, vue ma préparation en Seine et Marne.
Tout là haut, je devais aller.
Celles, j'allais quitter la route de Lavelanet et commencer la montée de mon premier col de l'été.
15kms d'ascension mais surtout les cinq premiers kilomètres plus difficiles à 6,5% de moyenne jusqu'au village de Freychennet. Ensuite, c'est une suite de tobbogans. Il faut savoir relancer régulièrement.
Et dire que je venais d'en bas. La montagne n'avait pas encore souffert de la chaleur car l'herbe était grasse. En montant, j'entendais les cloches des vaches.
Le village commençait à s'éloigner de ma vue. Le paysage était magnifique. Et ça le matin, c'est du plaisir à puissance 200%!
Elle n'est pas belle ma montagne. Le silence, à regarder un faucon voler, les cloches des moutons qui broutent, des torrents qui coulent à flot : un plaisir simple.
Bon, le premier col n'était pas haut : 943m mais ce n'était qu'un début. Pas contre pas terrible la descente car ils avaient gravillonner tout la route jusqu'au village. Il valait mieux être prudent!
En regardant les sommets avoisinants, on pouvait voir qu'ils étaient encore enneigés suite aux chutes de la semaine passée. On était passé directement de l'hiver à l'été.
J'allais emprunter les rues étroites du village de Montferrier avant de me diriger vers la bosse de Montségur.
Là ce serait un autre morceau!
Eh oui, 5kms à 8% de moyenne, une bonne préparation pour monter Beille ensuite.
Bon là je n'étais plus seul sur la route car je me faisais doubler par un petit jeune. Il avait les jambes rasées!
Le chateau de Montségur m'apparaissait et il me restait un bon kilomètre à faire avant d'atteindre le deuxième sommet.
Ca y était : 1143m un peu plus que le col de Lauze. Le cyclo qui m'avait doublé, était en pleine réparation. Il avait crevé.
Le petit village de Montségur qui s'anime l'été. J'allais attaquer une descente vertigineuse à 60kms/H. Le top!
Le cyclo avait réparait et j'essayais de lui suivre mais j'ai très vite abandonné. Inutile de se griller, je n'étais qu'à la moitié de mon parcours!
Un petit coup d'oeil à la fontaine de Fontestorbes où des touristes se baladaient. Mais pas question de s'arrêter.
J'arrivais dans la vallée à Belesta pour reprendre la route vers Lavelanet.
Une petite pose au village de L'aiguillon où j'admirais cette maison de poupée.
Lavelanet après une belle bosse de 5kms. D'ailleurs quand il y a des bosses, elles font toujours cette distance.
Et un cyclotouriste, un!
Après avoir traversé la ville, je me dirigeais vers la vallée d'Olmes que connait bien mon ami Cathare, en passant par Raissac, Rapy pour prendre la direction de Foix qui est à 16kms.
Dernier col après une montée de 8kms à 5%. Cela se monte facile!
Et je ploingeait sur Foix. Je rencontrais quelques cyclos me saluant à leur passage. Le maillot de l'Ariègeoise se respecte. Eh oui, je le porte tout le temps et j'en ai une cargaison!
J'allais reprendre l'ancienne N20 en direction de Lavelanet. Il me estait 20kms environ. La route granuleuse ne répondait pas tellement.
A Mercus, je quittais la Nationale pour aller en direction d'Arignac. Les bosses je les ferai plus tard! Je passais sur l'Ariège où il y a ce plan d'eau où l'on peut faire beaucoup d'activité nautique grâce au barrage de l'EDF situé en contre bas.
Arignac était à l'horizon et les 10 derniers kilomètres. Mais attention, la fin de parcours me proposerait 5kms d'ascension à 5%.
Résultat de ma sortie : 111kms à 22,8kms/h de moyenne pour un dénivelée de 1450m.
De quoi être content , n'est-ce-pas? A suivre........