L'ariège.....le retour!
1er Mai, le repos des travailleurs, je me trompais? Bon, pour les retraités, c'est toujours autre chose.
Donc j'étais arrivé dans ma résidence d'été pour de belles journées, tout au moins, je l'espèrais. Bon, la chaleur n'était pas encore là puisque mon compteur n'allait afficher que 3° et je prenais l'option de m'habiller en long. Et je crois que j'allais avoir grandement raison. Je devrais attendre les vraies chaleurs. Il faut y croire! Au maximum, j'atteindrais 17°.
L'option pour commencer mes périples avait été de m'échauffer dans la vallée avant de monter au col de Port dans les deux sens, soit 35kms de montée pure. Et puis cela me permettrait de remonter le pain à mon épouse.
Première descente vers Tarascon sur Ariège à une vitesse de 40/50kms/h, de quoi me griser pendant quelques temps. Pas grand monde dans les rues! Bizarre! Même pas de vendeur de muguet et pourtant mon compteur affichait 7H10'!
Première montée vers Arignac, tranquille d'un bon kilomètre à un bon pourcentage propice à un bon échauffement. Et toujours ce bruit avec Madone. Il faudra que très rapidement je l'emmène chez le médecin pour être au top quand je reverrai mon ami @PH_O!
Transfert vers l'autre rive de l'Ariège pour regagner Mercus qui avait les nuages accrochés à ses hauteurs. Mais j'avais décidé de me faire mon premier col et rien n'allait m'arrêter. Au passage, je m'arrêtais chez le boulanger qui allait ouvrir ses portes. J'étais une fois de plus le premier client. Achat d'une baguette pour ma belle!
Retour vers Tarascon qui allait s'éveiller tranquillement. Les lilas tout comme la clycine étaient en fleurs, ce qui me permettait de respirer ces bonnes odeurs que l'on ne peut vraiment qu'apprécier au petit matin.
JP, j'avais oublié que le jour se levait un peu plus tard que dans la région parisienne. Du coup, j'avais dû attendre que le jour se lève pour pouvoir donner mes premiers tours de roue.
Au passage à Tarascon sur l'Ariège, je remarquais que les nuages commençaient à se dissiper. Tout espoir pouvait m'être permis pour pouvoir faire cette véritable ascension. Au passage, au rond point de la quatre voies, j'achetais à deux belles jeunes filles un brin de muguet pour offrir à ma belle.
3kms de montée à 7% de moyenne pour arriver à mon domicile et pouvoir m'alléger un peu. J'avais mis le 42X27 pour monter souple, d'ailleurs c'est ce que j'allais adopter pratiquement sur toutes les montées de la matinée. Au loin, je voyais que les sommets du Montcalm étaient encore très enneigés. J'allais très certainement la retrouver aussi en haut du col de Port, la neige bien sûr.
Après avoir laissé les victuailles à mon épouse qui prenait tranquillement son petit déjeuner, je prenais la direction du col de Port, en passant par le village de Saurat. Bizarre, je me trouvais accompagner par le même compagnon qu'avait JP lors de ses ballades. Un espion peut-être! Bon, il y avait 12kms de véritable ascension avec des pourcentages à 7% sur les 9 premiers kilomètres, le reste étant fait aux alentours de 5%.
A Prat Communal, dernier village avant le col, je pouvais apprécier le Saurat qui avait un débit assez important. Délicieux bruit qui allait flatter mes oreilles pendant un petit moment. Rien à voir avec les cascades de la S/M!
Premier coup d'oeil sur la vallée qui me montrait que la route s'élevait vraiment! Les arbres commençaient à se parer de leurs feuilles.
J'étais encore subjuguer par cette beauté surtout quand la nature s'éveillait. Les premières couleurs du printemps. Bon, pour la chaleur ce n'était vraiment pas encore cela!
Après 9kms d'ascension , je passais à des pourcentages plus raisonnables mais je gardais le même développement pour récupérer de l'effort fourni jusqu'à là. Encore trois kms, et j'arrivais au col où j'allais prudemment revêtir un coupe vent pour me faire les 12kms de descente.
12kms de descente pour arriver à l'autre vallée de Massat. J'atteignais des vitesses de 45/50kms/h, coupant parfois les virages en cas de visibilité bien sûr. La vue était magnifique. Au loin, j'admirais la chaîne enneigée du Pic des Trois Seigneurs.
Et dire que je devrais remonter tout cela dans quelque temps car une demie heure me suffirait pour être à Massat. Quelques voitures qui montaient.
Massat, village vraiment de typique des pyrénnées. Juste une pause pour boire un peu avant de refaire le chemin en sens inverse.
Ah, un cierge pour mon ami JP mais voilà-t-il pas que les portes étaient fermées. Enfin c'était l'intention qui comptait!
Et c'est reparti. Mon compteur allait faire des breaks me privant d'un kilomètrage partiel.
Les pourcentages allaient être moins sévères puiqu'ils avaient pour taux 5/6% mais je montais toujours avec le même développement et cela me convenait bien. Même là, il y avait des églises dans les coins perdus.
Je venais de franchir le sommet et j'appréciais tout autant la descente qui allait se terminer par un bon kilomètre de bosse pour finir avant l'arrivée triomphale à Bedeilhac. Et dans les champs, il y avait de beaux chevaux crêmes. Une pensée pour mon ami Serge.
Bedeilhac franchi, j'avais parcouru environ 70kms avec un dénivelé de 1350m à vitesse d'un peu moins de 20kms/h.
Belle sortie pour une première. Et la semaine prochaine sera encore plus captivante avec un temps magnifique qui nous est annoncé. Il faut y croire.