Une sortie bosses avant les grosses chaleurs!!!!
Eh oui, il valait mieux sortir plus tôt pour profiter pleinement d'une sortie cyclo bien remplie! Donc départ à 6H15, il ne faisait que 15°. Bien agréable, n'est-ce-pas? Pour ma part, je n'avais pas oublié d'emporter mon bidon d'eau et quelques barres. Monter ça creuse aussi! Direction le Col de Port, première bosse qui est souvent habituelle dans mes sorties actuelles. J'aurai droit à une haie d'honneur avant d'arriver au sommet. Mes groupies à quatre pattes et à cornes s'il vous plait. Rien à voir avec les supporters du TDF.
Non, non, ne vous inquietez pas, l'endroit n'était pas désert. Quelques camping cars stationnaient sur le côté. Je revêtais mon coupe vent car après avoir eu bien haud en montant. Mais j'allais sentir la chaleur qui montait de la vallée au cours de ma descente. Et cette fois-ci, le ciel était clair. Mais toujours pas de cyclo.
Massat, toujours aussi tranquille. Même l'hôtel semblait être fermé. Je descendais sur Biert pour attaquer la montée de la Crouzette que j'aime toujours particulièrement, même si les trois derniers kilomètres sont assez difficiles. Eh oui JP du 12,4% de moyenne. De quoi se réchauffer vite. Ah, un cyclo et un jeune. Seraient-ils conscients qu'il valait mieux rouler le matin à la fraîche.
Un aspect de la montée attendue! La mountagnole la descendait cette année et là on ne la vivait pas de la même façon cette bosse. Un petit coup de rein de départ et après du 5% sur 4kms. Oui il y avait 8kms à franchir au total, et le côté dur était à partir du pilone. Point de repére important pour ceux qui voudraient monter ce col.
Cliché de la vallée que je pouvais prendre que vers la fin du parcours. Eh oui, tout arrêt t'interdit toute reprise de monter vers le haut en bike, tout au moins pour moi. Mais avec mon entraînement actuel, j'allais passer cette bosse sans trop souffrir. Petit bémôl mon compteur allait s'arrêter quand j'atteignais une vitesse minimum. Comme quoi, les compteurs ne m'aiment pas! Il y avait encore de la neige sur les hauteurs. Malgré les bons conseils de JP.
J'atteignais le sommet. A gauche, la descente vers Rimont que j'avais franchi de multiples fois. Je n'étais pas au sommet maximum de la région. Encore une petite bosse. Je restais quelques temps sur le petit plateau car les pourcentages étaient encore aux alentours de 7%. Et cela me permettait de récupérer un peu. Non, non, cela ne sentait pas le champignon. Donc pas de motif d'arrêt.
Tiens un gardien des Pyrénées. Je me demandais d'où il venait. Il m'aboyait dessus et je me méfiais de lui quand je le dépassais. Mais, il vaut mieux parfois, avoir affaire à de gros chiens. Celui-là n'essayait pas de se cacher, contrairement à celui que nous avions vu avec Laurent lors d'une sortie cyclo.
Voilà, la descente m'attendait avec une série de montagnes russes bien connues par Cigogne, avant d'arriver au col de Péguère. Et toujours un endroit désert. Les touristes restaient au frais. Et les myrtilles n'étaient pas en fleurs. Elles seront tardives cette année.
Péguère, j'allais prendre la route de droite qui était l'un des murs du TDF 2012. Je ne vous dis pas la descente. Parfois cela atteignait les 18% et le tout sur 4kms avant de retrouver la montée de Massat vers le col de Port. Et après il y avait 6kms à monter pour rejoindre le dernier sommet de la sortie.
Sommet franchi. La chaleur envahissait la vallée et mon compteur annonçait 25° à 9H30'. Cela promettait pour l'après-midi. Les vaches étaient dans les paturages. Donc la descente se ferait facile même en atteignant les 62kms/h. 12kms avant mon domicile. Je me permettais même de dépasser un camping car qui traînait un peu trop à mon goût.
Résultat des courses : 75kms avec 1750m de dénivelé. Un peu plus des 1% tant recherchés par Cigogne en S/M.
Il faut dire qu'ici, c'est beaucoup plus facile. Une bonne douche m'attendait.