Une superbe sortie avec mon pote Didier. Port de Lers/Col de Port
15/8 offrant une journée de repos à mon copain Didier, je ne vais pas me priver de faire un parcours sympa avec lui, l'ayant raté de peu samedi dernier. Un parcours classique que j'adore toujours autant : montée du Port de Lers et du col de Port. Et puis Didier, jouant maintenant les artistes photographes, je ne peux rater de publier cet article. Bon, on n'aura pas la chance d'avoir avec nous le frère de Claudine car il est resté sous la couette ce matin! Et oui, il fête son anniversaire de mariage. Comme on le comprend. Donc je passe prendre au passage Didier vers 7H30 comme à toutes nos dernières sorties communes à Surba. Direction Tarascon, il y a déjà du monde sur la route mais en voiture mais on retrouvera un parcours plus calme dès qu'on aura pris la route de Niaux.
Nous longeons le cours d'eau le Vicdessos qui porte le même nom du village qui sera le départ de la montée du premier col. Ca monte doucement, de quoi pouvoir s'échauffer tranquillement. Je laisse filer quelque temps Didier. Mais à Niaux, on fait un détour dans le village pour voir où habite Jean-Paul. Là, il doit dormir tranquillement car rien ne bouge chez lui. Après cette bifurcation on reprend notre route sur 10 kilomètres pour arriver à Vicdessos. Là aussi, ça ne bouge pas beaucoup et une bonne température commence à se faire sentir.
Vous pensez bien que je ne vais pas rater de prendre le cliché de mon ami Didier pour montrer à son beau-frère que certains sont courageux. Je profite du break pour enlever mon coupe-vent car je sais que je ne risquerai de ne pas avoir froid. Une bonne bosse, cette montée vers le Port de Lers, on est déjà dépassé par des automobilistes qui partent en randonnée pratiquement au sommet. D'autres se sont arrêtés en cours de route pour aller à la pêche à la truite. Les trois premiers kilomètres sont assez hard puisque le pourcentage moyenne oscille entre 8 et 9%.
Ah, quand on voit cette maison à droite et cette route qui va à Sentenac, on sait qu'on va avoir un peu de répit dans la montée. Mais c'est de courte durée et moi je reste sur le petit plateau pour récupérer tranquillement. Encore 8 kms avant d'atteindre le sommet mais comme je connais bien cette montée, je peux planifier mes efforts.
La route va devenir un peu plus étroite et tourner quelque peu. Je me pose toujours la question comment des camping-cars peuvent passer sur ces routes. Et pourtant ils y viennent. Ah cette cascade que je vois de plus bas avant de l'admirer. Bon encore quatre kilomètres, les voitures commencent à se faire de plus en plus nombreuses. Il faut dire que les touristes ont envahi l'Ariège.
Encore quelques derniers virages avant d'atteindre le sommet, je peux admirer la vallée et c'est là qu'on se rend compte la distance qui a été gravie. Les deux derniers kilomètres sont plus faciles.
Et voilà, ce sommet, je profite pour remettre mon coupe vent car je sais que je vais traverser la vallée qui est toujours à l'ombre. Certains touristes au passage, nous applaudissent. Sympa, non? Et on va plonger déjà sur l'étang de Lers. Didier, me dit déjà qu'il n'essaiera pas de me suivre. On se donne rendez-vous au village de Massat qui sera le départ de l'autre col. Là, les vaches sont loin dans la montagne.
Même pas de delta plane au passage de leur site, trop de vent peut-être! Je me montre assez prudent dans la descente car il y a toujours quelques gravillons. De plus, il y a des voitures qui montent, donc il vaut mieux ne pas trop couper les virages sans visibilité.
On atteint très vite l'embranchement qui va à la montée du col d'Agnes mais nous on va continuer à descendre. Quelques vaches par contre ralentissent notre descente. Je m'amuse à faire peur à ce veau! Bon, il y a 12kms pour arriver au village. Nous croisons pas mal de cyclos qui se déhanchent sur leur vélo car la pente est toujours aussi rude.
Massat, petit village animé en été, il vaut mieux être prudent car la route est plus qu'étroite.
J'enlève mon coupe vent car je sais que la température sera plus élevée et puis maintenant le soleil est vraiment là. 3 kilomètres, je traverse le village d'Espiès. 12,5kms depuis Massat pour atteindre le sommet du col de Port. Les pourcentages sont pas trop sévères puisque j'ai droit à du 5/6%.
Col de Caougnous au passage qui permet de franchir le mur de Péguère mais ce sera pour une autre fois. Il ne me reste plus que 6kms pour arriver au sommet. Quelques cyclos qui me dépassent, m'encouragent.
Et voilà le sommet en vue et toujours autant de touristes, le col de Port est un col qui est franchi par bon nombre de cyclos. Il faut dire que la montée n'est pas trop dure et bon nombre se contente de faire cette seule pente.
Les vaches comme les chevaux en estive font l'admiration des touristes qui peuvent les approcher de près. Pour les vaches, il vaut mieux éviter de les toucher car parfois elles ont de mauvaises réactions, voulant protéger leur veaux. Même des personnes en habits folkloriques font l'animation au sommet. La Sapinière grouille de touristes. La journée est belle alors je comprends qu'ils prennent plaisir à se balader en ce lieu.
J'évite la dernière vache pour basculer jusqu'à mon village. 12kms où je me lâche au maximum mais Didier me suis bien. Seul bémol, juste avant mon village, cette bosse d'un kilomètre qui est toujours aussi dure en fin de parcours. Bon, là je dis "au revoir" à mon pote Didier car il va glisser jusqu'à Surba. Notre prochaine sortie commune sera certainement assez éloignée car il travaille les week-ends prochains.
Fin de la sortie de 76kms pour 1945m de dénivelé. Pas mal non, pour une si courte distance!