Séjour Catalan Episode 2

Dimanche matin, après une nuit réparatrice, toute l'équipe des cyclos ariégeois avait pris un petit déjeuner plus que copieux dans la salle de restaurant ouvert pour nous à 8H30. Carlos s'était ouvert l'appétit en marchant une bonne heure dans la montagne. C'est vrai qu'elle est aussi belle au lever du soleil. Et il avait même croisé le chemin des champignons. Le départ effectif était prévu à 10H et avant, chacun vérifiait le bon état de marche ou de roulage de sa machine. Une belle journée était annoncée et les nuages avaient quitté le ciel. Les amoureux étaient les derniers à nous rejoindre. Devinez qui!

Le groupe s'ébranlait à presque l'heure prévue. et chacun partait à sa cadence. J'essayais de prendre un peu la distance, sachant que je serai rattrapé dans les montées. Cette fois-ci, on avait pris la route sud, puis au niveau de Boreda, on avait bifurqué à gauche. Encore frais, je roulais à bonne cadence mais très vite, j'étais dépassé par Serge et Didier. Je les suivais à distance , assurant une autre grimpette. Et comme nous étions dimanche, nous croisions quelques clubs catalans que je ne manquais pas de saluer au passage. Mais bing, nous avions tout faux sur le parcours à suivre car il aurait fallu tourner à droite au niveau du camping. Appel de Claude qui me rappelait à la rescousse. Je lui disais que Serge et Didier étaient un peu plus haut. Jean-Marc allait partir à leur rencontre, comme c'était le gros moteur du groupe. Ils attendaient un peu plus haut. Bref, nous descendions rapidement pour un regroupement bien utile. Et go sur la nouvelle route!

Petite précision, Claude avait dans sa sacoche avant, son PC qui utilisait assez souvent à certaines intersections pour vérifier si nous étions sur la bonne route. D'où, l'appellation "facteur" pour ce cher Claude qui veillait à chacun instant que personne ne reste à la traîne! Au départ, Catherine, Michèle et Jean-Claude roulaient avec nous au début de la sortie car ils l'écourteraient pour diminuer les difficultés, n'ayant pas beaucoup de kilomètres dans leurs jambes depuis le début de l'année. Et aussi Claude, n'avait pas trouvé sur son PC cette route que nous prenions. Donc Quid! Etions-nous sur la bonne route! Mais nous étions vite rassurés par ce club catalan qui nous dépassait à pleine vitesse et qui nous incitait à croire que cette route allait rejoindre une intersection importante. Pas facile de bien se diriger en pays étranger.

C'était une route très roulante et de bonne qualité. Du bonheur de rouler dessus et nous prenions un rythme de croisière. Les quelques bosses offertes se montaient dans l'élan dans la plupart des cas. Et bien mal m'en prenait parfois de mettre du recul pour prendre certains clichés car je me faisais vite décramponner.

Claude fait vite le point comme nous nous retrouvions sur la route principale qui va directement à Berga. Nous allions faire encore quelques kilomètres avec le deuxième groupe avant qu'il nous quitte pour écourter le parcours. Mais dans la soirée, il nous dira que le parcours avait été assez difficile avec de belles bosses, même s'il était plus court. La circulation était assez dense et par conséquence nous allions être très prudents en restant les uns derrière les autres.

Petit cliché du groupe qui filait toujours à bon allure. Le soleil était plus que présent et nous commencions à avoir un petit coup de faim, d'où l'utilité de bien s'alimenter au petit déjeuner. Didier avait emmené sa banane habituelle! Malin le bougre! Et oui, nous étions en Espagne et l'heure du repas était plutôt 14H!

Et à la première intersection, nous allions faire à nouveau le point entre les deux groupes. Les plus tranquilles allaient filer directement sur Gironella avant d'atteindre Burga. Pour manger ensemble, cela risquait d'être pas évident. Au pire, le groupe filerait directement sur l'hôtel où ils pourraient manger tranquillement avant de prendre un peu de repos. Et l'autre groupe partait sur la gauche pour prendre une route qui nous emmènerait à Burga mais par une route plus éloignée.

Pour autant, nous étions encore sur une route très roulante. Pour revenir sur Burga, nous avions au moins 25kms à parcourir. La chaleur était toujours là et il valait mieux avoir des bidons bien remplis. Par de grosses difficultés pour l'instant, en conséquence le groupe roulait bon train.

Si nous avions bifurqué, nous ne nous trouvions pas pour autant loin du peu du roulage. Normal, nous passions près de l'entrée de l'autoroute de Barcelone.  Mais un regroupement allait bientôt se faire car une petite pause allait être nécessaire. Nous prenions la décision de s'arrêter à Burga pour manger, où on trouverait plus facilement un restaurant.

Au niveau de L'Espunyola, nous allions nous retrouver sur une route plus tranquille mais un peu plus bosselée avant de retrouver la route principale de Burga.

Petit arrêt du groupe pour prendre le cliché des montagnes catalanes, cela permettait que l'on se regroupe. Au loin, nous apercevions la ville. La faim allait nous faire accélérer un peu plus. Il faut dire que pendant cette semaine les heures de repas n'auront jamais été fait à heure fixe.

Tout en accélérant, Serge allait se faire rattraper par une jeune cycliste catalane qui était arrivée d'une route venant de la droite. Inutile de vous préciser qu'il allait entamer la conversation, de la drague quoi! Lol! Vous pensiez bien qu'une fois qu'elle nous aura quittés par une route à droite dans l'entrée du village, nous allions le charrier, quitte à diffuser leur photo sur FB! Lol!

Dernier effort avant d'arriver en ville où nous allions pas tourner et même demander à la force publique, le lieu du restaurant dont la jeune fille nous avait parlé. La conversation de Serge n'aura pas été inutile.

Enfin nous nous posions pour cette restauration bien méritée, les autres ayant rejoint l'hôtel directement. Bon, un peu long le service mais le repas était acceptable. Bref on perdait pas mal de temps sur cette pause, le serveur étant plus que long. Ca devait être le rythme catalan. Et après difficile de repartir mais il ne nous restait plus que 25kms à parcourir.

Mais la route était assez bosselée et parfois ça coinçait sur la montée car nous devions aller tout en haut de la ville. Il faut dire que dans cette contrée, toutes les habitations étaient sur une pente. Nous passions sur une retenue d'eau que nous apprécierons un peu plus lors de notre départ en voiture pour la visite de Burga, après notre séjour à l'hôtel.

Nous retrouvions une route assez sinueuse comme bosselée et vous comprendrez que certains cyclos arrivés à Borreda se précipitaient sur le premier bistro. Il faut dire que nous avions le temps de s'arrêter quelques temps.

Didier et moi-même ne nous attardions pas car nous avions envie de nous mettre sous la douche, chacun son tour, ça va de soi! Lol! Et la soirée se terminait dans la bonne humeur autour d'une table comme la veille.

Comments

[l'ange blanc]

un bel article pour ton second épisode de cette aventure en Espagne. Pour le restau c'est vrai que si la pause dure trop longtemps c'est difficile de pouvoir repartir ensuite, moi perso je n'y arrive plus maintenant aussi je préviligie un casse croûte rapide ou alors le restau à la fin de la sortie.

[lariegeoise]

Tu as bien raison. Mais certains ont faim, donc un casse-croûte ne leur suffit. Mais là on avait que 25kms à faire. Bon il y avait encore des mini bosses. Dans un autre reportage, on avait fait le resto en haut d'un col pour n'avoir 20kms de descente.
Petit souci sur le blog, je n'arrive plus à basculer mes articles sur FB. Tu aurais un tuyau à me donner? J'ai envoyé un message au serveur mais pas de réponse à ce jour